mercredi 25 octobre 2017

FASHION WEEK PRINTEMPS-ÉTÉ 2018: LE TRUC EN PLUS

On a repéré une petite marotte chez certaines créateurs pour la saison prochaine.
En effet, que ce soit chez Louis Vuitton, Balenciaga ou Céline, on a joué la superposition à l'extrême, associant des éléments parfois dissonants pour créer des silhouettes aux proportions revisitées.


Chez Louis Vuitton, c'est une envie de joindre une esthétique futuriste à une inspiration XVIIIème qui a nourri le jeu de superpositions proposé par Nicolas Ghesquière. Invitant des brassières tombant sur les épaules, on a comme l'impression qu'une robe a été découpée pour laisser place à une autre en dessous. Et ça donne un jeu de manches irresistible.


Chez Balenciaga, Demna Gvasalia s'éloigne peu à peu de l'héritage de Cristobal Balenciaga pour mieux imposer son style surréaliste et décontracté. Ici, la superposition se veut loufoque avec un effet trompe-l'oeil permis grace à un jeu d'attaches astucieux (en gros, en boutique, tu pourras acheter les deux vestes ou juste une). Et loin, d'être ridicule, ces propositions excentriques apportent un vent de fraicheur et donnent un ce-je-ne-sais quoi ludique que seuls les plus élégants peuvent oser.


Enfin, chez Celine, Phoebe Philo a aussi offert des silhouettes doubles avec des manteaux se superposant aux vestes. Ici, la proposition est d'un chic absolu alors que par un système d'attaches subtile, la créatrice imagine une dégaine nonchalante toute en élégance qui évoque cette manière impassible dont on peut poser un manteau sur les épaules pour jouer les parisiennes romantiques et indépendantes (ou alors qui aurait emprunté son par-dessus à un amoureux galant).

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